dimanche 8 mars 2015

Coup de colère : Faire pipi ça coûte cher !



Je suis d’accord ce n’est pas très glamour comme titre. Mais ce n’est pas le but de ce blog.
Aujourd’hui, samedi 7 mars 2015, je décide, moi et ma petite famille de nous rendre à Lausanne voir la boutique Terre des Hommes pour y acheter différentes choses. Depuis plus d’un an j’achète tout en seconde main pour les grands comme pour les petits et je n’ai plus aucun plaisir à faire les boutiques, dites de première main !
Donc, nous partons pour la City, nous qui vivons un peu en dehors du monde dans notre petite maison « chamblonesque ». Arrivée en ville, il me prend alors une envie de faire pipi urgente et même si mon périnée me paraît plutôt en forme, je sais que je ne vais pas tarder à avoir envie de crier « maman » !
Je me dirige donc tout naturellement dans le premier centre commercial que je croise, et là, de suite, de magnifiques portes noires, à gauche, dame en jupette et à droite, monsieur en pantalons. Soupir de soulagement vite écourté quand je vois que ces WC sont PRIVES. Et qu’un panneau m’indique d’aller au parking souterrain. J’obtempère fissa, avec tous les noms d’oiseaux que je garde pour moi, afin de ne pas effrayer mini fée pirate. Arrivée au parking, et après avoir demandé où se trouvait ce lieu sacré, je remarque avec bonheur les panneaux susmentionnés ; je cours, je nage, j’ondule… en canard jusqu’à ce que je voie sur la porte : « veuillez insérer votre ticket de parking ». Je N’AI PAS de ticket de parking pour la simple et bonne raison que je suis parquée à la Rte de Genève !!! Je remonte donc à l’air pollué avec les yeux injectés de colère. Là, mon cher et tendre, me voyant légèrement prête à faire un scandale sur la place publique, me propose un café afin de pouvoir soulager ma mauvaise humeur et le reste. Nous entrons donc dans le premier café branché de la place et je cours vers les toilettes…. Mais il faut DEMANDER LE CODE AUX SERVEUSES. Je traverse le bar, tel un barbare avec casque à pointes et gourdin, prends la serveuse par les cheveux, lui tape la tête contre le comptoir et lui fait cracher le code dans 6 langues différentes. Non. En réalité, je me dirige gentiment vers celle qui porte un plateau, mes genoux en X et les yeux plissés, lui murmure ma commande à l’oreille pour qu’elle me donne enfin le GRAAL… c’est le 3344. J’ai mis 1 minute à trouver où se situaient physiquement les touches sur la porte des toilettes. En fait, elles se trouvaient sur la poignée : de minuscules boutons, de la grosseur d’une tête d’épingle en ligne, sur cette maudite poignée. Forcément, de nuit, sans mes lunettes, je ne vois pas les chiffres. J’ai dû faire du braille pour compter l’espacement entre chacune d’elles et la porte s’est ouverte. Enfin. Pour la peine, j’y suis retournée encore deux fois, après avoir payé CHF 8.20 mon pipi.

Ce que le monde est con. Et moi la première de ne pas avoir fait pipi au milieu de place du Flon en criant « pour un pipi libre ! ».
Et dire que l’on pourrait nourrir des villages d’enfants avec les fonds investis dans la sécurisation électronique des portes de WC !

2 commentaires:

  1. AHAHAHAHAHAHAH j'ai tellement ris ! merci merci merci !!! C'est con pourtant, on l'a toutes vécu, mais de le lire ça fait un bien fou !

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