Je suis d’accord
ce n’est pas très glamour comme titre. Mais ce n’est pas le but de ce blog.
Aujourd’hui,
samedi 7 mars 2015, je décide, moi et ma petite famille de nous rendre à
Lausanne voir la boutique Terre des Hommes pour y acheter différentes choses.
Depuis plus d’un an j’achète tout en seconde main pour les grands comme pour
les petits et je n’ai plus aucun plaisir à faire les boutiques, dites de
première main !
Donc, nous partons
pour la City, nous qui vivons un peu en dehors du monde dans notre petite
maison « chamblonesque ». Arrivée en ville, il me prend alors une
envie de faire pipi urgente et même si mon périnée me paraît plutôt en forme,
je sais que je ne vais pas tarder à avoir envie de crier « maman » !
Je me dirige donc
tout naturellement dans le premier centre commercial que je croise, et là, de
suite, de magnifiques portes noires, à gauche, dame en jupette et à droite, monsieur
en pantalons. Soupir de soulagement vite écourté quand je vois que ces WC sont
PRIVES. Et qu’un panneau m’indique d’aller au parking souterrain. J’obtempère
fissa, avec tous les noms d’oiseaux que je garde pour moi, afin de ne pas
effrayer mini fée pirate. Arrivée au parking, et après avoir demandé où se
trouvait ce lieu sacré, je remarque avec bonheur les panneaux susmentionnés ;
je cours, je nage, j’ondule… en canard jusqu’à ce que je voie sur la
porte : « veuillez insérer votre ticket de parking ». Je N’AI
PAS de ticket de parking pour la simple et bonne raison que je suis parquée à
la Rte de Genève !!! Je remonte donc à l’air pollué avec les yeux injectés
de colère. Là, mon cher et tendre, me voyant légèrement prête à faire un
scandale sur la place publique, me propose un café afin de pouvoir soulager ma
mauvaise humeur et le reste. Nous entrons donc dans le premier café branché de
la place et je cours vers les toilettes…. Mais il faut DEMANDER LE CODE AUX
SERVEUSES. Je traverse le bar, tel un barbare avec casque à pointes et gourdin,
prends la serveuse par les cheveux, lui tape la tête contre le comptoir et lui
fait cracher le code dans 6 langues différentes. Non. En réalité, je me dirige
gentiment vers celle qui porte un plateau, mes genoux en X et les yeux plissés,
lui murmure ma commande à l’oreille pour qu’elle me donne enfin le GRAAL… c’est
le 3344. J’ai mis 1 minute à trouver où se situaient physiquement les touches
sur la porte des toilettes. En fait, elles se trouvaient sur la poignée :
de minuscules boutons, de la grosseur d’une tête d’épingle en ligne, sur cette
maudite poignée. Forcément, de nuit, sans mes lunettes, je ne vois pas les
chiffres. J’ai dû faire du braille pour compter l’espacement entre chacune
d’elles et la porte s’est ouverte. Enfin. Pour la peine, j’y suis retournée
encore deux fois, après avoir payé CHF 8.20 mon pipi.
Ce que le monde
est con. Et moi la première de ne pas avoir fait pipi au milieu de place du
Flon en criant « pour un pipi libre ! ».
Et dire que l’on
pourrait nourrir des villages d’enfants avec les fonds investis dans la
sécurisation électronique des portes de WC !
J'adoooreee !!!!
RépondreSupprimerAHAHAHAHAHAHAH j'ai tellement ris ! merci merci merci !!! C'est con pourtant, on l'a toutes vécu, mais de le lire ça fait un bien fou !
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